Côte d’Ivoire : L’injustice que veut opérer la CEI sur les contrats de ses agents
Depuis le 06 décembre
2008
la CEI
a
fait signe à tous ces agents un contrat de travail. Selon les responsables les
travaux devrait commencer incessamment dans tout le département et même s’il
arrivait que tout ne devrait pas commencer, que les agents n’avaient pas à s’inquiéter.
Trois semaines plutard deux responsables de
la CEI
en l’occurrence TRA ZIE président des
commissaires et N’GUESSAN VIRGINIE vice-présidente de
la CEI
départementale signifiait
à tous les agents que ceux qui n’ont pas encore travaillé ne percevront aucune
rémunération. Une information inacceptable pour leurs employés.
A travers le
contrat, tout le monde doit être payé selon les agents.Le contrat dans son article 3
dit « le présent contrat prend effet à compterdu 06-12-2008, et prend fin au terme des opérations
d’enrôlement du centre de collecte de rattachement de l’agent »
Il parait injuste
de ne pas suivre les closes du contrat. Et donc le lundi 05 janvier 2009 une délégation
des agents protestataire a été reçu par le secrétaire general de la préfecture
de SINFRA qui au sorti de l’entretien a jugé noble leur combat. Ainsi un mot
d’ordre de grève a été lance et dimanche tous les centres ont ferme. Les agent
n’attend baisser les bras jusqu’à ce que justice soit rétablie. Dans leur revendication
ils exigent le paiement de tous les agents CEI, INS, SAGEM, CNS, I ONI. Les
agents SAGEM ayant tous signés leur engagement, voilà que leur responsable n’a payé
que ceux qui ont seulement travailler. Alors que l’entreprise a affectée les
agents à leur poste mais les équipements étant insuffisants, leur a demandé de
patienter. Les agents qui pouvaient vaquer à d’autres occupations, sont
contraint de rester dans la ville à l’écoute de leur tutelle pour le début de
l’opération. Il parait surprenant que leur bonne foi soit apprécie de la manière
la plus ingrate par une CEI qui a le destin de notre pays.
La CEI
, sachant qu’elle n’allait pas commencer
l’opération d’identification dans tous les centres, pouvait opérer comme à
Abidjan ou elle a fait appel aux agents par vague( la 1ère en
septembre et la 2nd en novembre). Si Côte d’Ivoire est un Etat ou le
droit du travail est respecté, les agents des différents partenaires de
l’opération d’identification sont protégé par l’article 2 fondement juridique du contrat, il
est écrit « le présent contrat set soumis au dispositions du code du
travail » et le code du travail dans son chapitre
5’
exécution et suspension du
contrat de travail’ en son article 15.11 il est écrit « lorsqu’en
raison de difficultés économiques graves ou d’événement imprévu relevant de
laforce majeur le fonctionnement de
l’entreprise est rendu économiquement ou matériellement impossible,ou particulièrement
difficile, l’employeur peut décider de la suspension de tout ou partie de son
activité……..en tout état de cause, la mise en chromage technique ne peut être
imposé au salarie…… » Or, aucun responsable n’a souligne avec les agents
une quelconque rupture de contrat.
Alors, au lieu de
rouler dans des 4X4 et autres bolides,
la CEI
ferait mieux de régler le salaire de ses
employés.