Identification : La CEI en difficulté
L’opération d’identification et de
recensement électoral en cote d’ivoire, continue à l’intérieur du pays.
D’après les derniers chiffres publiés
par
la CEI
, se
sont près de 500 000 pétitionnaires qui se sont fait enrôler à l’intérieur
du pays. En ajoutant les 2000000 d’Abidjan, nous sommes à 2500000 inscris en 5
mois d’activité. Alors que les autorités attendaient plus de 5000000 d’inscrits
et cela, prévu pour 45 jours. La lenteur de l’opération n’a pas permis à
la CEI
de donner un chronogramme clair
pour l’organisation des élections présidentielle à venir. Ce qui met le pays
dans une incertitude quand à la sortie rapide dans la situation de crise.
Surtout avec l’impatience qui commence à gagner les « grands
partis » politiques.
Dans cette situation, le parti au
pouvoir, le FPI joue le beau rôle. Lui dont l’objectif est de retarder au
maximum les élections afin d’être sûr de les remporter, ne fait que placer ses
pions sur le terrain.
Sa dernière trouvaille c’est d’inscrire
les pétitionnaires avec des erreurs lors de l’inscription.
Des équipes d’agents recenseurs
proches du FPI sont placées dans les quartiers réputés Opposition (RHDP
notamment). Il leur est demandé d’inscrire les pétitionnaires avec le début de
la date de la signature de leur extrait d’acte de naissance au lieu du numéro
de registre comme le prévoit
la CEI.
De
sorte que lors du croisement des fichiers, toutes ces personnes soient exclues.
Dans cette opération, les régions les
plus touchées sont Sinfra et Gagnoa ou il y a de très grands quartier ou
habitent les Dioulas. A Sinfra notamment, Madame la sous préfet est le maître
d’œuvre de cette opération macabre. Elle
a qui ont a proposé un poste de Secrétaire général de préfecture pour son
travail remarquable au compte du FPI.
Alors que
la CEI
demande au pétitionnaire
de se faire enrôler là ou il souhaite, elle demande aux agents CNSI de refuser
d’enrôler les pétitionnaires Dioulas qui changeraient de lieu d’enrôlement.
Comment dans un état de droit, un
état organisé, on peut laisser un agent de l’état nuire de la sorte une
opération aussi importante ? Tous ces faits montrent bien entendu que les
élections ne sont pas pour maintenant car la volonté politique manque. (cajurvci-ky)