Obama l’espoir !
Un nouveau vent vient de
souffler sur le monde entier : l’investiture du tout premier président
noir des Etats-Unis d’Amérique. « I have a dream » d’après Martin.
L. King et le rêve s’est réalisé. Cette investiture vient une fois de plus
montrer aux yeux du monde entier la hauteur d’esprit, le niveau de démocratie,
et la suprématie du peuple Américain sur le reste du monde. Voir un noir président d’un pays aussi puissant comme les
Etats-Unis était un rêve qu’on pensait irréalisable. Aujourd’hui, cela
doit être perçu comme un signale fort au monde entier surtout pour nos chefs
d’états Africain qui sont dans des considérations moyenâgeuses. Barack obama
doit être un symbole pour le peuple africain en général et les jeunes en
particulier. Un fils d’immigré qui s’est battu pratiquement sans soutien
parental (les parents décédés très tôt) et avec sa ténacité et son courage, est
parvenu là ou personne ne l’attendait il y a quelques mois encore. Comme il le
dit lui-même, cela est possible si « nous savons que notre
patrimoine bigarré est une force, et non une faiblesse ».Cette vision qui
est contraire à celle de la plupart de nos leaders politiques Africains qui
utilisent cette diversité culturelle, ethnique et religieuse pour diviser le peuple.
Pour Obama, la liberté et la démocratie sont « La
promesse divine selon laquelle nous sommes tous égaux, nous sommes tous libres,
et nous avons tous le droit de chercher le bonheur qui nous revient ».
C'est « la raison pour laquelle des hommes, des femmes et des enfants de
toutes races et de toutes croyances peuvent se rassembler dans une
célébration ». Pour lui, la liberté et la démocratie sont tellement
nobles, que personne ne devrait s’en détourner comme on le voit sous nos
tropiques. Ce sont des armes de justice sociale qui permettent qu’ « un
homme dont le père, il y a moins de soixante ans, risquait de ne pas être servi
ici dans un restaurant peut maintenant se trouver devant vous pour prêter le
serment suprême ».
Sous l’ère du 44 ième président, les pays
Africains pauvres, devront se frotter les mains car les USA d’obama, vont leur
apporter de l’aide en rendant leurs « fermes prospères et apporter de
l'eau potable, pour nourrir les corps de ceux qui ont faim et nourrir les
esprits affamés » mais à une condition qui est herculéenne : la bonne
gouvernance .
Comme le dit Barack, « ceux qui
s'accrochent au pouvoir par la corruption, la tromperie, en faisant taire
l'opposition, sachez que vous êtes du mauvais côté de l'Histoire, mais que nous
vous tendrons la main si vous êtes prêts à desserrer le poing ». Il faut
que ces chefs d’états sachent qu’il est temps pour eux d’actualiser leur
philosophie politique afin de l’adapter à l’évolution du monde actuel. Car pour
HUSSEN, et c’est juste «sachez que votre peuple vous jugera sur ce que vous
pouvez construire, et non pas sur ce que vous détruisez » La chine,
le japon, l’Inde, et la corré du sud en sont des illustrations.
Soit la continuité ou
soit la rupture, le 44 ème président américain si l’on s’en tient à
sont discours d’investiture on pourrait tenté de dire que c’est la rupture avec
la politique de bush. «En ce jour, nous sommes venus proclamer la fin des
doléances mesquines et des fausses promesses, des récriminations et des dogmes
usés qui, pendant beaucoup trop longtemps, ont étouffé notre politique ».
Sur plusieurs points de
la politique interne et externe de l’Amérique, cette volonté de changement
ressort «Le temps où nous étions passifs, où nous protégions nos intérêts
étriqués et où nous remettions à plus tard les décisions difficiles – ce
temps-là est certainement révolu. A partir d'aujourd'hui, nous devons nous
relever, nous secouer et commencer à refonder l'Amérique ». Pourvu que ça
ne soit une refondation à l’Ivoirienne qui a conduit à des conséquences
dramatiques.
Les défis qui attendent
Barack Obama sont aussi nombreux que diverses. La crise économique et
financière mondiale avec ses conséquences qui frappe de plein fouet le peuple Américain
en général , Le 44ième Président
des USA en est conscient. Il pense que« ceux d'entre nous qui gèrent
les deniers publics devront rendre des comptes – dépenser de manière
judicieuse, changer les mauvaises habitudes et faire notre travail en toute
transparence – car c'est la seule façon pour rétablir les liens de confiance
cruciaux entre un peuple et son gouvernement ». L’accès aux soins de
santé, l’éducation deviennent difficile pour le citoyen moyen, à cela s’ajoute
la politique externe Américaine qui a pris un coup ces derniers temps.
Les conflits en IRAK, Afghanistan et israélo-
palestinien n’ont pas été occultés. Pour les juguler, il voit « que
notre puissance seule ne peut pas nous protéger, et qu'elle ne nous donne pas
le droit d'agir à notre guise. Au contraire, elles savaient que notre puissance
augmente lorsqu'elle est utilisée de manière prudente, que notre sécurité émane
de la justesse de notre cause, la force de notre exemple et les qualités
modératrices que sont l'humilité et la retenue ».
Pour cela, les USA, sous sa houlette vont
prendre leur « responsabilités en Irak en laissant ce pays à son
peuple ». Ils vont aussi « établir une paix durement acquise en
Afghanistan ». Déjà, les premiers signaux ont été donnés avec son appel du
mercredi à des chefs d’états du moyen orient et la suspension des procès dans
la prison de guantanamo.
Barack Obama est là avec un nouveau
monde. (cajurvci)